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Les abords du collège Arthur-Rimbaud, à Montpellier (Hérault), le 3 avril 2024, au lendemain de la violente agression d'une élève de 13 ans.
Cette élève de 13 ans, "gravement blessée", est sortie du coma, a annoncé le parquet mercredi. Trois mineurs ont été placés en garde à vue pour tentative de meurtre.
La ministre de l'Education nationale, Nicole Belloubet, souhaite que "toute la lumière [soit] faite sur cet acte insupportable". Une adolescente de 13 ans a été rouée de coups devant le collège Arthur-Rimbaud de Montpellier (Hérault), mardi 2 avril. Hospitalisée, elle est sortie du coma mercredi et devrait pouvoir être entendue jeudi, a fait savoir le parquet. Trois mineurs ont été placés en garde à vue dans cette affaire et sont entendus "du chef de tentative de meurtre sur mineur de moins de 15 ans", a précisé Fabrice Belargent, le procureur de la République de Montpellier. La ministre de l'Education nationale a annoncé jeudi sur BFMTV qu'une "mission flash" serait menée à partir de vendredi pour comprendre les circonstances. Voici ce que l'on sait de cette agression intervenue, selon la mère de la victime, dans un contexte de harcèlement.
L'adolescente a été rouée de coups par trois personnes devant le collège L'agression s'est produite mardi aux alentours de 16 heures devant ce collège situé dans le quartier de La Mosson-La Paillade, au nord-ouest de Montpellier. L'adolescente de 13 ans a été rouée de coups à la sortie de l'établissement par trois personnes. Selon le témoignage d'une élève qui a été témoin de l'agression, recueilli par France Bleu Hérault, "c'était un guet-apens" qui a duré "pendant une heure" jusqu'au "dernier coup, quand ils l'ont fait tomber et que son crâne était en sang". La victime s'est relevée difficilement ; peu de temps après, elle a convulsé, avant de tomber dans le coma. Transportée au Centre hospitalier universitaire Lapeyronie, l'élève a été admise avec un pronostic vital engagé. Ses jours ne sont désormais plus en danger, a annoncé le parquet de Montpellier. Selon sa mère, qui a témoigné sur franceinfo jeudi, sa fille "était très perturbée au réveil", souffre d'une "amnésie partielle" et "est traumatisée". Une cellule d'écoute et des équipes de sécurité ont été dépêchées dans l'établissement Mercredi, le préfet de l'Hérault a dénoncé "avec la plus grande fermeté" cette agression et appelé "au calme aux abords de l'établissement".
La rectrice et le préfet se sont rendus sur place pour rencontrer la mère de la victime et le principal du collège. De son côté, la ministre de l'Education nationale, Nicole Belloubet, a annoncé sur le réseau social X une "cellule d'écoute et des équipes de sécurité", qui sont "déjà sur place". Trois mineurs, dont une élève du collège, ont été placés en garde à vue Une des camarades de l'élève agressée, une mineure âgée de 14 ans, a été interpellée mercredi matin et placée en garde à vue. Entendue "du chef de tentative de meurtre sur mineure de moins de 15 ans", elle a reconnu avoir porté les coups, précise le parquet. Deux mineurs âgés de 14 et 15 ans, extérieurs à l'établissement, ont également été interpellés et entendus sous la même qualification. Un seul des deux est déjà connu de la justice, ajoute le procureur dans son communiqué. Selon une source policière contactée par France Bleu Hérault, c'est la diffusion d'une photo sur les réseaux sociaux qui est à l'origine de l'altercation. Le parquet souligne qu'il n'avait pas été saisi de faits de harcèlement à l'égard de la victime avant l'agression. La mère de la victime affirme que sa fille était victime de harcèlement et dénonce un "loupé" Sur franceinfo, Hassiba, la mère de l'adolescente agressée, rapporte que depuis "plus d'un an et demi", sa fille était victime de harcèlement scolaire, notamment par l'élève interpellée, qui "a créé un compte sur les réseaux sociaux, appelant au viol de Samara". Elle affirme qu'après l'agression, des élèves lui ont expliqué que sa fille était la "souffre-douleur du collège". "On lui crache dessus, on l'attache et on lui met du tabac dans le nez", témoigne-t-elle. Hassiba dénonce un "loupé" dans la protection de sa fille par l'établissement scolaire, signalant avoir été appelée vers "midi et demi", mardi, par le professeur principal de sa fille, pour l'alerter sur le danger qu'elle encourait, car "il y avait plusieurs élèves et lycéens qui [l']attendaient devant le collège". La mère de l'adolescente explique avoir appelé la vie scolaire pour leur demander de ne pas laisser sa fille sortir de l'établissement, mais "le message n'est pas passé à temps". Sur BFMTV, la mère de l'adolescente ajoute que sa fille, qui s'était teint "les cheveux en rouge" se faisait "traiter de mécréante". Les autorités appellent à attendre les conclusions de l'enquête et lancent une "mission flash" La ministre de l'Education nationale a annoncé jeudi, sur BFMTV, qu'une "mission flash" serait menée à partir de vendredi pour éclaircir le contexte de l'agression. "Je veux tout savoir", assure Nicole Belloubet, "extrêmement choquée et bouleversée par ce qu'il s'est passé". Elle promet, au terme des huit jours accordés à cette enquête administrative, d'en "tirer toutes les conséquences" si elle révélait des manquements au sein du collège : "Je puis vous assurer que mon bras ne tremblera pas". Un peu plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron, en déplacement en Seine-Saint-Denis, avait lui invité à la prudence sur cette affaire. "J'attends le retour plein et entier des travaux de la justice, de la préfecture et du rectorat. Sur ces sujets, je n'ai jamais fait preuve de quelque faiblesse que ce soit", a déclaré le chef de l'Etat, interrogé sur le sujet. Sophie Béjean, la rectrice de l'académie de Montpellier, refuse quant à elle de confirmer auprès de France 3 Occitanie les éléments avancés par la mère de la victime, dans l'attente des conclusions de l'enquête. Interrogée sur ces faits, elle assure que le principal du collège "n'a pas été au courant de ce qui s'est passé avant les faits, ni même tout de suite après." Sur X, elle apporte "son total soutien à la jeune élève agressée".
Dans un communiqué publié mercredi soir, l'Académie de Montpellier estime que seule l'enquête "permettra de déterminer toutes les circonstances de l'agression, y compris les éventuels faits de harcèlement qui se seraient déroulés en amont". Vous êtes victime de cyberharcèlement ? Vous avez été témoin d'une situation de harcèlement scolaire ? Elèves, parents, professionnels, si vous avez besoin d'une aide directe, il existe un numéro gratuit, anonyme et confidentiel, disponible 7j/7, de 9 heures à 23 heures pour tout renseignement ou signalement. Vous trouverez aussi de nombreuses informations sur les manières de réagir sur le site du ministère de l'Education nationale.
source: FRANCE INFO
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